Décidément vu le sujet, on va vraiment croire que je suis une personne profondément dépressive. Il n'en est rien, moi aussi tout comme vous je me roule dans l'herbe en caressant des poneys et reniflant des fleurs par de chaudes journées de printemps.
Le sujet, donc. Il y a quelques jours, un ami qui avait mal à la poitrine (on apprendra plus tard qu'il souffrait d'un pneumothorax) confiait, en rigolant et suite à nos blagues sur sa mort prochaine, qu'il voulait qu'on passe du Jean Ferrat à son enterrement. Une remarque anecdotique mais qui m'est tout de même restée en tête, et m'a mené à me poser la question: que voudrais-je qu'on passe à mon enterrement? Non pas que je sois d'humeur morbide, c'est juste que j'aime beaucoup cette idée: que l'on puisse associer de la musique à un moment précis de son existence. Ainsi une amie me confiait qu'elle s'était pris un gros râteau au lycée lors d'un concert de blues organisé dans son lycée, et que depuis, écouter ce genre de musique lui donnait à chaque fois un "frisson de la honte" en accompagnement de ce souvenir.
De même, je me rappellerai toujours avoir erré un peu au hasard porte de Choisy en écoutant Caffeine de Faith No More, ou avoir pris dans mes bras une autre ex copine sur Here, There and Everywhere des Beatles en lui confiant qu'il s'agissait de ma chanson préférée (à l'époque), ce dont elle n'a eu de toute évidence rien à carrer.
Donc, si on en revient à ce dont je voulais parler, les chansons d'enterrement. Il convient de bien choisir les critères qui sont important. Qu'elle me plaise? Oui, mais surtout qu'elle plaise au autres (après tout, c'est plus moi qui l'écouterait) donc pas de metal malgré l'attrait de la chose (du death dans un église!).
C'est également une chanson qu'on associera toujours à moi. blabla
Ont été envisagées:
* In My Life, des Beatles pour le côté récapitulatif ("Some are dead and some are living / In my life, I've loved them all"). Le problème, c'est que ça reste une chanson d'amour...
* La même, par Johnny Cash pour le côté tragique en plus, peut-être trop mélo?
* Sûrement pas Let it Be , trop cliché, trop religieux, je ne veux pas gâcher la chanson en l'associant à ce genre de moments. Ou alors si justement, juste parce que c'est une PUTAIN de bonne chanson?
* Stairway to Heaven, Led Zeppelin , mais là ça fait vraiment gros nerd. Ou alors juste le solo, mais ça fait tache.
* There is a light, The Smiths , parce que c'est la plus belle chanson du monde mais c'est juste pas du tout approprié une chanson sur la joie de mourir à un enterrement.
* Wish You Were Here de Pink Floyd,
* Tu aurais pu vivre encore un peu de Jean Ferrat mais il faudrait que ce soit quelqu'un d'autre qui la choisisse sinon ça fait vraiment trop narcissique et égocentré
* etc etc
Le problème c'est qu'il faudrait trouver une chanson avec cette notion de remerciement qui me plait bien dans In My Life (un "je vous ai tous aimés"), avec la puissance mélodique des Smiths, des paroles en français digne de Jean Ferrat et un solo à la Page. Chanté par Johnny Cash.
Facile! Je vais l'écrire, je reviens dans 10 minutes.
lundi 25 avril 2011
dimanche 20 mars 2011
Plainte n° 000001
Je comprends rien aux gens... Qu'est-ce qu'un ami attend de moi, est-ce que je dois parler de mes problèmes personnels avec eux? Me contenter de partager du bon temps? Qui a envie de me connaître, laquelle est sincère? Quelle personne s'intéresse à moi? Est-ce qu'elle m'aime bien? Il pense quoi de mon comportement, je dois le voir en dehors des cours? J'ai peur que ce que j'ai dit change sa façon de me voir. J'aurais pas dû faire cette blague, je passe pour un gros beauf. Trouve quelque chose à lui dire. Aie une opinion. Est-ce que quand elle vient prendre un verre, elle le fait à contrecœur? Ils sont contents quand je les rejoints? Tout le monde met les gens dans des cases. Je suis dans laquelle pour eux? Je suis juste une pièce rapportée? Ils sont en colère parce que je ne leur parle pas assez de moi? J'ai le droit de leur faire partager ce que je pense?
Je pense que tout le monde se fait ces réflexions, seulement, pourquoi c'est tellement important pour moi? La plupart du temps, je calcule ce que je dois faire ou dire. Pour une moitié de mes fréquentations, je n'arrive pas à m'ouvrir sur mes sentiments personnels et surtout mes opinions (tout n'est que divertissement et superficialité), l'autre moitié ne me permet pas de me lâcher et me divertir comme avec les précédents. Malgré mon aversion pour tout ce qui ressemble à de la psychanalyse, c'est évident que deux-trois personnes de mon entourage ont dû rater un truc à un moment lors de mon éducation, mais oùquandcomment? C'est évident, la solution serait d'être plus spontané, moins calculateur et égocentré. Facile à faire, non? ;)
Et puis, j'arrive de moins en moins à faire des efforts, déjà pour ma pomme, alors pour les autres...! Ou alors c'est justement parce que c'est pour moi, pour une amélioration de ma condition, que je n'arrive pas à m'y mettre? (une note: je suis en écriture quasi-automatique, ce que je n'arrive jamais à faire; je suis donc plutôt spontané là...) Des exemples symptomatiques: mes études m'intéressent, j'aime plutôt bien ce que je fais, pourtant je suis totalement incapable de travailler en dehors des heures de cours, je suis entièrement bloqué et je ne me résous à m'y mettre qu'au dernier moment. De même, après plusieurs années de fantasme, je me procure enfin une guitare et je ne m'en sers pas plus de 30min par semaine...
Je suis plat, je suis mou, je ne sens plus beaucoup de choses. Enfin si. Là, par exemple, je suis triste à l'heure ou j'écris ceci. Mais quelle influence? Qu'est-ce que ça va changer? Je vais faire des efforts, parler avec les gens qui comptent pour moi et commencer à leur faire confiance? Me comporter de façon moins égoïste, profiter de ce qu'ils m'apportent déjà et de ce que je peux le fournir en plus? Naaaan. Je vais me complaire grassement dans mon petit malheur personnel, attendre que ça passe et repartir bêtement sans me prendre la tête.
"Encéphalogramme plat", comme dirait ma prof de latin dont j'ai oublié le nom.
Je pense que tout le monde se fait ces réflexions, seulement, pourquoi c'est tellement important pour moi? La plupart du temps, je calcule ce que je dois faire ou dire. Pour une moitié de mes fréquentations, je n'arrive pas à m'ouvrir sur mes sentiments personnels et surtout mes opinions (tout n'est que divertissement et superficialité), l'autre moitié ne me permet pas de me lâcher et me divertir comme avec les précédents. Malgré mon aversion pour tout ce qui ressemble à de la psychanalyse, c'est évident que deux-trois personnes de mon entourage ont dû rater un truc à un moment lors de mon éducation, mais oùquandcomment? C'est évident, la solution serait d'être plus spontané, moins calculateur et égocentré. Facile à faire, non? ;)
Et puis, j'arrive de moins en moins à faire des efforts, déjà pour ma pomme, alors pour les autres...! Ou alors c'est justement parce que c'est pour moi, pour une amélioration de ma condition, que je n'arrive pas à m'y mettre? (une note: je suis en écriture quasi-automatique, ce que je n'arrive jamais à faire; je suis donc plutôt spontané là...) Des exemples symptomatiques: mes études m'intéressent, j'aime plutôt bien ce que je fais, pourtant je suis totalement incapable de travailler en dehors des heures de cours, je suis entièrement bloqué et je ne me résous à m'y mettre qu'au dernier moment. De même, après plusieurs années de fantasme, je me procure enfin une guitare et je ne m'en sers pas plus de 30min par semaine...
Je suis plat, je suis mou, je ne sens plus beaucoup de choses. Enfin si. Là, par exemple, je suis triste à l'heure ou j'écris ceci. Mais quelle influence? Qu'est-ce que ça va changer? Je vais faire des efforts, parler avec les gens qui comptent pour moi et commencer à leur faire confiance? Me comporter de façon moins égoïste, profiter de ce qu'ils m'apportent déjà et de ce que je peux le fournir en plus? Naaaan. Je vais me complaire grassement dans mon petit malheur personnel, attendre que ça passe et repartir bêtement sans me prendre la tête.
"Encéphalogramme plat", comme dirait ma prof de latin dont j'ai oublié le nom.
lundi 17 janvier 2011
Une introduction
Juste avant de commencer ce blog (jusqu'à fin octobre donc), j'avais une copine. En fait, c'est le fait de ne plus être avec elle qui m'a poussé à recréer un blog pour pouvoir y confier les petites choses diverses et variées que je pouvais lui dire avant.
Par exemple: quand on ressent la douleur d'un manque ou d'un deuil, quand est-ce que ça s'arrête? Quel élément déclencheur te permettra d'aller mieux, de laisser derrière toi la souffrance qui définis ton incertitude et tes changements?
Pourquoi tu ne peux pas te contenter de ce que tu as, profiter de ce(ux) qui t'entoure(nt)?
"Surtout, ne pas penser..."
C'est ce que je fais depuis pas mal de temps, je ne cherche plus mes émotions, je ne suis que dans l'instant et dans la réaction. Pourquoi regarder ses problèmes en face? C'est si simple de tout nier. Et quand on me demande si je vais bien, je ne peux que mentir quelle que soit la réponse: je n'en sais rien moi-même.
Par exemple: quand on ressent la douleur d'un manque ou d'un deuil, quand est-ce que ça s'arrête? Quel élément déclencheur te permettra d'aller mieux, de laisser derrière toi la souffrance qui définis ton incertitude et tes changements?
Pourquoi tu ne peux pas te contenter de ce que tu as, profiter de ce(ux) qui t'entoure(nt)?
"Surtout, ne pas penser..."
C'est ce que je fais depuis pas mal de temps, je ne cherche plus mes émotions, je ne suis que dans l'instant et dans la réaction. Pourquoi regarder ses problèmes en face? C'est si simple de tout nier. Et quand on me demande si je vais bien, je ne peux que mentir quelle que soit la réponse: je n'en sais rien moi-même.
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